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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 15:28

Lire est déjà une manière de tenir la main de celui qui écrit...  KA'd

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 14:29

Evitant les immondices

De la cité

Aux relents vomitifs,

Je fuis,

Je cours,

Pour me soustraire

A la vision subversive

De tes yeux

Se refermant

Une ultime fois.

 

Perdu au coeur

De souvenirs

Obsédants,

Ton visage

Que j'ai tant aimé

Est devenu

Geôle sordide,

Insalubre

Et meurtrière.

 

Le chagrin dévastateur,

Compagnon prévenant

De mes errances

Suicidaires,

Me guide,

A travers les méandres

Nébuleux

De mes phobies

Intestines,

Jusqu'aux rives

Ensanglantées

De l'affluent

De ton trépas.

 

A travers les brumes

Expiatoires

De la rivière Sanzu,

Mon âme Pécheresse,

Avide de s'enivrer

De ton amour,

S'offre à l'espérance

Incertaine

Du jugement d'Enma.

 

Au centre

Du monde souterrain,

Survolant le marais

Des croyances maudites,

Nos esprits,

Redevenus fusionnels,

S'unissent

Aux flammes des enfers,

A la gloire

Des passions éternelles.

 

                      KA'd

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 10:45

Cruauté

D’une vie,

 Qui offre

 En pâture,

 Sans remords,

L’innocence du regard

D’une enfant

Aux serres  avides

D’une mort

Sans préjugés.

 

Sur un destin

Écourté,

Ses yeux,

Orphelins de vie,

Se sont refermés

Et, d’un battement d’ailes,

Elle est devenue

ange-gardien,

Veillant

Pour l’éternité,

Sur nos cœurs

Tournés vers les cieux.

 

Repose en paix,

Petit ange.

 

                KA'd

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 22:14

Ma vie d’errances

N’avait pour unique Graal

Que de s’enivrer,

Une fois encore,

Des délices éthérés

Des amours innocentes ; 

Mais ce fruit devenu,

Pour mon cœur,

Interdit,

En offrande sur l’autel

Des sacrifices ancestraux,

Mon corps s’abandonne

À la lame acérée

Et vengeresse

De mes pensées

Les plus sombres.

 

                      KA'd

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 21:30

Ile aux mille souffrances,

Dans d’atroces contractions,

Tu accouches

Des soupirs désespérés d’âmes,

Par le dieu des hommes,

Abandonnées.

De sueur et de sang,

Ton sol vénéré

S’abreuve,

Avidement,

Une ultime fois,

Sous le regard

De mères éplorées

Aux pieds des rameaux de sainbois.

Sous le fardeau

De l’intolérance de l’homme,

Enchaîné à ton compagnon

De douleur,

La tête baissée,

La fierté arrachée à ton cœur,

Les lanières du fouet,

De ton blanc tortionnaire,

Lacèrent,

Mutilent,

Sans un rictus,

Ta peau aux reflets cuivrés.

Frères d’Afrique,

Au destin baillonné,

Par les brimades

Et le joug colonial,

Quittent, à jamais,

Leur terre bafouée,

Bercés

Par les mélopées ancestrales.

N’offrant que des ombres

Brisées et difformes

Comme dernière vision,

Le couloir sans lendemain

Se referme

Sur des cœurs tailladés

En partance

Pour un nouvel enfer.

 

                       KA'd

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 19:41

Aux pieds des odorants et capiteux jasmins,

Sous le dais flamboyant au scintillement carmin,

Telle Psyché, par un ardent baiser, ranimée,

S’éveillent, dans la brume, deux silhouettes énamourées.

 

Alliance de leurs corps par une charnelle envie,

S’épousent, dans un râle, leurs regards attendris

Par les larmes cristallines que l’instant a fait naître ;

Ce désir inconnu  qu’elles semblent si bien connaître.

 

Elles osent une douceur jusqu’alors virginale,

Découvrant les frissons  d’une étreinte maritale ;

Offertes à la tendresse d’attentions alanguies,

Elles s’unissent  dans l’espoir d’une passion affranchie.

 

Voluptueuses caresses, sur leurs courbes,  esquissées,

Deux femmes s’abandonnent aux délices éthérés

Des amours de Sappho ; mirifiques prémices

Aux rhapsodies envoutantes des deux laudatrices.

 

                                                                 DKA

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 16:14

Face à ta sépulture et son marbre abrasé

Par les heures, les journées, les années dévorantes,

Irrésolue, la main décharnée et tremblante

Tenant, une ultime fois, cette lettre froissée

Que l’espoir assassin refusa de t’offrir ;

Le mistral embrasant mon regard envahit

Par la mélancolie de nos printemps occis,

Ma voix, sans vie, se perd dans un ultime soupir.

 

La grisaille du ciel accompagne la mélopée

De mes regrets anciens inscrits sur cette page,

Eclairs striant le ciel par cette soirée d’orage.

Mes mots, triviaux, renaissent dans ton hypogée,

Embellissant le passé d’images incertaines,

De ces rêves maudits que tu croyais permis,

Des instants de tendresse, des baisers attendris,

Les regards enflammés luttant face à la haine.

 

Une lueur dans les cieux, un frisson sur ma chair ;

La main, qui t’a frôlée, offre aux souvenirs vengeurs

Les larmes énamourées que déverse mon cœur

Sur ce papier jauni qui s’envole dans les airs.

A la croisée des routes, mon âme n’a d’espérance

Qu’à serrer dans ses bras ta dépouille retrouvée

Et se perdre au creux de ton épaule, allongé ;

Amants fidèles, affranchis des brumes de souffrance.

 

                                                                         DKA

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 19:15

Si

Si tu n’étais qu’un objet,

Tu serais certainement un miroir.

Un miroir qui retranscrit,

Qui accompagne mes méditations !

Un miroir, témoin silencieux de mes confidences,

Un miroir étincelant qui révèle mes doutes.

Un miroir qui éloigne mes peurs.

 

Si tu n’étais qu’un élément,

Tu serais certainement l’oxygène.

L’oxygène qui engourdit,

Qui emplit mes poumons !

L’oxygène, carburant indispensable des cœurs,

L’oxygène apaisant qui déferle sur mes peines.

L’oxygène qui balaie mes humeurs.

 

Si tu n’étais qu’une couleur,

Tu serais certainement un arc-en-ciel.

Un arc-en-ciel qui rayonne,

Qui réunit nos origines !

Un arc-en-ciel, moment fascinant d’éternité,

Un arc-en-ciel resplendissant qui annonce l’embellie.

Un arc-en-ciel qui hèle notre nirvana.

 

Si tu n’étais qu’un instant,

Tu serais certainement une seconde.

Une seconde qui s’éveille,

Qui étreint nos pulsions !

Une seconde, fascinante caresse d’un soir,

Une seconde éternelle qui s’inscrit.

Une seconde qui exacerbe mes émotions.

 

Si tu n’étais qu’un sentiment,

Tu serais l’amour.

L’amour qui enivre,

Qui délivre ma vie !

L’amour, houle de pensées affranchies,

L’amour exaltant qui édifie mon destin.

L’amour pureté qui fait battre mon cœur.

 

                                                   DKA

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 23:27

Allongé sous un drap, je crois encore rêver,

A ces instants maudits où je vivais sans toi,

Caressant ton absence, oubliant mes émois,

A ces senteurs charnelles impossibles à humer.

 

Ton regard vivifiant s’efface de l’histoire

D’un vieillard amoureux dont la mèche s’éclaircit,

Par l’usure du temps et l’attente d’une folie,

Lâchement assassinée d’un refus péremptoire.

 

Tes cheveux virevoltants, par un souffle de vie

Animant mes pensées durant ces derniers jours,

S’évadent des souvenirs, tel un parfum d’amour

Désertant l’existence d’un homme que l’on bannit.

 

La pulpe de tes doigts a aimé mon visage,

Pour la dernière fois, mon âme, tu as frôlé,

Refermant notre passion par un chaste baiser ;

Le cœur léger, je pars pour un ultime voyage.

 

                                                            DKA

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 23:25

Demain, au coucher du soleil, je partirai ;

Mal assurés, mes pas franchiront le brouillard,

Me libérant, enfin, de cette vie que je haïs,

Le long d’un couloir désert qui mène au hasard.

 

Demain, au coucher du soleil, je partirai,

Vivant l’éloignement comme une délivrance.

Le cœur léger remplit de joie, j’avancerai

Sur les traces effacées de mes trop longues absences.

 

Demain, au coucher du soleil, je partirai,

Concluant, impatient, l’ouvrage de mon destin.

Au-delà de la vie, de la mort, j’arriverai

Quelque part très loin où ne conduit nul chemin.

 

Ce matin, au crépuscule, je suis arrivé

Dans la vallée perdue des hommes vêtus de blanc.

Envahi par l’Amour inconnu des vivants,

Mon âme, dans cette contrée secrète, s’est envolée.

 

                                                                DKA

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