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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 17:48

Une douce apathie ceignait nos corps alanguis,

Accaparant, d’un souffle indécis, nos visages.

Englobant l’hésitation d’une vie qui s’enfuit,

Ame à ton âme liée, ultime point d’ancrage.

 

Tu me guidais, songeuse, vers des heures meilleures,

Brisant ta vie gracile pour combattre ma mort.

Inégal pugilat dont le brouillard voyeur

Inhalait l’énergie et te donnerait tort.

 

Les arômes de tanin, par la brise, transportés

Insufflaient un espoir à mon âme engourdie :

Avenir naissant par ton agonie exprimée.

 

Amoureuse, tu avais fais le don de ta vie ;

Ultime preuve d’une passion qu’il me faudrait chérir.

L’éclat de tes yeux sera mon plus beau souvenir.

 

                                                                      KA'd

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 17:44

Onde lacrymale flirtant au gré de ma joue,

Tel tranchant de la rapière,

Ame solitaire décapitée ;

Allégresse et tristesse,

Vie et agonie.

 

Larme, niant ma carapace,

Disparait dans l’antre secret,

Humidifie la sécheresse de mon cœur

Où renaîtra pour l’éternité

La suavité de ton Amour.

 

Et demain vivra.

 

                           KA'd

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 17:39

S’il me faut,

      Comme offrande de mon amour,

Dans une inspiration devenue saccadée,

      Pour soustraire de ton âme

Ce fardeau oppressant,

      Offrir dans un legs ultime,

Au tranchant morbide de la rapière,

      Mon cœur résolu

A ne battre que pour toi,

      J’accepterai l’ordalie

Implacable du destin,

      Lacérant de ses griffes

Cette partie de mes entrailles

      Et, se reflétera

Au fond de mon regard

      Ton visage apaisé,

Affranchi de ces maux ravageurs.

 

                                   KA'd

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 12:20

Interminable est l’absence

Lorsque solitaires sont mes jours ;

De l’éclat hypnotique de ton regard,

Je suis le captif sans défense,

Heureux de voguer

Sur les flots limpides

De ta tendresse.

 

Absence cruelle,

Mesquine maraude de mon bonheur,

Qui emporte avec elle

Ces secondes à jamais perdues ;

Eternels instants

Où nos vies se mêlent

Dans le soupir haletant

De nos rêves exhalés.

 

Le crépuscule salvateur,

S’emparant de ma tristesse,

Dépose au pied de ma narcose quotidienne

Des songes mirifiques

Aux arabesques bleutées.

 

L’aurore, de son souffle maternel,

Fait renaitre les palpitations

De mon cœur envoûté,

M’offrant pour une journée de plus,

Un peu de toi… Seulement de toi.

 

                                         KA'd

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 12:12

Résonne suite de Bach,

Témoin solennel de mon trépas,

Enveloppant de sa douceur

Mon éternelle couche.

Ivoire est mon linceul,

De sa grâce, couvrant

Les noirceurs de mon âme

S’envolant par-delà les collines.

 

Résonne ultime note de Bach,

Refermant d’un silence assourdissant

Les dernières pages jaunies

Du roman sans gloire de ma vie.

Mon cœur, lâchement, s’en est allé,

Emportant avec lui ses regrets

De n’avoir été capable de t’aimer,

Autant que tu l'aurais désiré.

 

                                      KA'd 

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 12:05

Une nuit sans lune,

Obscurité oppressante,

Jusqu’au calvaire lugubre,

Un chemin se perd.

 

Les ombres perfides,

Sinistres arabesques,

Accouchent de la peur

Inavouée des ténèbres.

 

Funèbre fiancée,

A l’impitoyable courroux,

De sa main vengeresse,

Frappe, au hasard, sans remord.

 

Hideuse compagne,

De tes serres assassines,

D’innocents, le cœur, tu emportes

Vers le confins des enfers.

 

                                   KA'd

 

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 10:12

Je sillonne la ruelle de l’Esprit,

J’erre sur le sentier du Clos Chatton,

Je me dirige vers la ruelle des Meix-Outhon,

Et parcours l’impasse du Bon Pays.

 

Je remonte le passage Digot,

Je file sur le chemin Faisant,

Je cours vers la place du colonel Driant,

Et me balade sur le sentier des Mansiaux.

 

J’arpente le chemin d’Arbois,

Je flâne sur la place Alain Fournier,

Je me promène dans l’impasse Jules Saunier,

Et marche sur le chemin de Prébois.

 

Je rôde sur le sentier de Malzéville,

Je traîne sur la place Thiers,

Je chemine vers le sentier des Cadières,

Et musarde dans l’impasse de Montreville.

 

J’emprunte la ruelle de la Garenne,

Ainsi se termine ma randonnée nancéienne.

 

                                                             KA'd

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 10:04

Une rose périssait, attristée par l‘absence,

Perte trop cruelle, du compagnon d’une vie ;

Les épines élimées, les sépales flétries,

Elle attendait perdue, une autre délivrance.

 

Une rose sanglotait, unie à solitude,

Frôlée par le zéphyr, adoucie par les pluies,

Son cœur vaillant portait le poids de son ennui,

Exhalant des soupirs emplis de lassitude.

 

Une rose, par une soirée d’été, a refleuri,

La douceur d’une naissance a réchauffé l’ardeur;

Le regard d’un enfant débordant de bonheur

Effleura ses pétales d’attentions alanguies.

 

                                                                    KA'd

 

 

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 01:27

Anonyme trottoir,

Vérolé de crasse

Et d’urine,

Immonde stèle

Offerte, avec dédain,

Par notre indifférence.

 

                         KA'd

 

 

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