Une douce apathie ceignait nos corps alanguis,
Accaparant, d’un souffle indécis, nos visages.
Englobant l’hésitation d’une vie qui s’enfuit,
Ame à ton âme liée, ultime point d’ancrage.
Tu me guidais, songeuse, vers des heures meilleures,
Brisant ta vie gracile pour combattre ma mort.
Inégal pugilat dont le brouillard voyeur
Inhalait l’énergie et te donnerait tort.
Les arômes de tanin, par la brise, transportés
Insufflaient un espoir à mon âme engourdie :
Avenir naissant par ton agonie exprimée.
Amoureuse, tu avais fais le don de ta vie ;
Ultime preuve d’une passion qu’il me faudrait chérir.
L’éclat de tes yeux sera mon plus beau souvenir.
KA'd