Contre l’écorce d’un chêne centenaire, appuyé,
Dans la douceur d’une soirée de printemps, j’ai rêvé
Que chutaient brutalement les fers noirs en Amérique,
Soulageant un peuple opprimé des affres idéologiques ;
J’ai rêvé que nul ne serait, par la haine, guidé.
Etendu sous la magnificence d’un ciel étoilé,
Dans l’herbe aux senteurs enivrantes, j’ai rêvé
Que le shamal soufflait sur les rives de l’Islam,
Abolissant l’obscène déchéance de la femme ;
J’ai rêvé que, d’un geste, elle offrait son visage dévoilé.
Face à la splendeur éternelle des monts de Judée,
Hypnotisé par la précieuse Jérusalem, j’ai rêvé
Que, demain, nos frères d’Israël et de Palestine
Fraterniseraient sous les cieux de la terre divine ;
J’ai rêvé qu’une colombe pacifiait l’immuable cité.
DKA