15 juillet 2012
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Sur un sentier de mort,
Le vent soufflant les feuilles,
Six hommes dans un effort
Emportent mon cercueil.
La pluie sur le cimetière
Invite à la tristesse
Et par cette dernière
Me remplit d’allégresse.
Allongé, je descends
Vers mon ultime demeure ;
Isolé des vivants,
Je vis enfin mon heure.
De l’Eden, sur la piste,
Je pars l’esprit serein ;
Personne n’est vraiment triste
De mon fâcheux destin.
DKA